Pour écrire de la poésie…
Vous voulez écrire de la poésie ?
Vous voulez entrer dans ce jeu qui consiste à explorer son propre imaginaire et les ressources cachées de la langue française ?
Vous voulez poser sur la page des mots qui résonnent, qui rayonnent, qui ont un fort pouvoir d’évocation ?
La poésie est à l’origine un chant d’hommage, elle l’est restée tout en devenant aussi plus intime ou plus revendicative.
Ecrire de la poésie suppose d’aimer la beauté de la langue et d’être capable d’aller chercher le sens au-delà des lieux communs.
Ecrire de la poésie contemporaine suppose d’en lire beaucoup et souvent. Pour connaître le champ des possibles, et faire ses propres choix.
Notre revue Poetiquetac est née ainsi, pour permettre aux amateurs de poésie et aux auteurs de lire des textes de qualité, de découvrir la poésie ultra-contemporaine (celle qui s’écrit en ce moment) par le biais de textes neufs et de livres publiés.
Vous pouvez trouver une galerie d’auteurs contemporains sur le site de Claire Raphaël, directrice de notre revue. C’est ici.
La poésie contemporaine est diverse. Mais elle se rassemble autour d’un même souci, celui d’une parole rythmée, parfois chantante, et d’un regard sur le monde à la fois très personnel et universel.
La poésie contemporaine joue sur trois registres, un vocabulaire personnel qui crée des champs sémantiques, une sonorité qui donne envie de lire le texte à haute voix, un rythme qui brise la phrase, la syntaxe, pour éclater le verbe sur la page.
Vous pouvez trouver des conseils pour écrire de la poésie contemporaine sur le site de Claire Raphaël. C’est ici.
L’écriture de la poésie est expérimentale. Il ne faut pas avoir peur d’expérimenter, de se tromper, d’échouer, de se remettre en cause, de recommencer. Ce qui peut sembler perturbant à une époque où tout est normalisé, à une époque où l’on aime suivre des règles de vie gagnantes.
L’écriture de la poésie est donc une aventure intellectuelle.
C’est l’aventure de la construction d’une langue personnelle, qui développera une pensée et un regard plus aigu, parfois plus solitaire, parfois plus aimant.
La poésie est partout.
Dans les livres, sur les réseaux sociaux, dans l’espace public quand la RATP affiche des petits poèmes dans ses rames de métro… Elle est partout comme une respiration venant à la fois contrarier et élargir le discours commun.
Nous pensons qu’elle a un rôle fondamental.
Elle exprime l’émotion et permet ainsi l’équilibre de l’esprit et du coeur, le contrôle de la colère, l’apaisement de la souffrance, la prévention de la violence.
Elle élargit le regard en liant par le jeu des correspondances chères à Baudelaire le monde visible et naturel et le monde de l’émotion et de l’esprit. Elle permet de s’élever en découvrant la complexité du monde et sa beauté.
Elle restructure le langage pour permettre à un auteur ou un lecteur de développer sa langue personnnelle, et donc son intimité, sa vie intérieure, en la protégeant du jargon ambiant.
Elle est un art majeur.
Et elle enrichit toute la littérature.
L’écrivain qui n’a pas fait l’expérience de l’écriture poétique risque fort d’avoir une écriture pauvre et commune.
De même, il nous semble que les poètes de nos jours peuvent avoir intérêt à écrire aussi des récits et des romans, pour donner à leur langue l’occasion de se mettre au service de grands sujets.
De très nombreux romanciers et dramaturges ont écrit de la poésie. Nous pouvons citer Gide ou Aragon et plus récemment Venus Khoury-Ghata, Antoine Wauters, Cecile Coulon, Philippe Sollers, Michel Houellebecq, Christian Bobin, Perrine Le Querrec, Tahar Ben Jelloun…
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